YCCA - Le début de l'histoire

Et voilà, ça y est, le grand jour est arrivé : l’e-shop d’YCCA est lancé ! Pour Laura et moi, c’est la concrétisation d’un projet qui nous trotte dans la tête depuis presque un an déjà. Un an de questionnements, de recherches, de doutes, de débats, d’excitation et de passion.

 Tout a commencé lorsque Laura, un soir d’été, m’appelle avec l’envie de lancer un projet. Mais que faire exactement ? Quelques idées sont arrivées sur la table, laquelle choisir ? Une chose nous a mis d’accord : nous voulions créer quelque chose qui ait un impact positif sur le monde autour de nous, et qui donnerait du sens à notre travail. Au-delà d’une entreprise à but lucratif, nous voulions que cette entreprise aide des gens et permette de résoudre de vrais problèmes.

 De l’autre côté, nous avions ces mêmes frustrations liées à la « fast fashion ». On en avait marre d’acheter une nouvelle robe de la marque ultra branchée X (et ultra chère) pour que les coutures lâchent après 3 mois. On en avait marre d’acheter ce jeans que l’on sait dans un coin de notre tête avoir été réalisé en exploitant les travailleurs pauvres des pays défavorisés. On en avait marre de faire l’autruche par rapport au fait que l’industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde (et oui, juste après le pétrole). Et pourtant, on aime ça, la mode !

 Alors, l’idée d’YCCA s’est imposée : un e-shop qui proposerait les articles de marques responsables, où le client peut rapidement comprendre dans quelles conditions les vêtements ont été réalisés. Grâce à YCCA, on pourrait aider ces marques à se développer, et montrer qu’elles ont raison de réinventer leur industrie, de refuser le statu quo. Parce que oui, une marque peut prospérer tout en produisant ses produits de manière plus écoresponsable en respectant les travailleurs tout au long de sa chaine de production. Pour cela, il est nécessaire de rediriger son budget vers ce qui est vraiment important, et espérer que le public est prêt pour ce changement. Chez YCCA, on pense que c’est le cas.

 La phase suivante s’est donc révélée être une phase de recherches. Parce que, pour être honnête, on n’y connaissait pas grand-chose à la mode responsable nous. Et au fait, c’est quoi la mode responsable plus précisément ? Comment le mode peut être plus responsable ? Est-ce qu’il y a de jolies marques responsables ? Parce que oui, il a toujours été clair pour nous que les pièces que l’on vendrait soient toutes aussi belles que celles que l’on trouve aujourd’hui dans ces enseignes de la « fast fashion ». Mais alors, ça doit être hors de prix, non ? Et ben non. C’est sûr que ce n’est pas les prix des grandes enseignes comme Zara et H&M, mais c’est tout à fait raisonnable. Au fil de nos recherches, nous avons trouvé de plus en plus de marques desquelles nous sommes tombées amoureuses pour leur style mais aussi leur façon de réinventer l’industrie. Alors on se décide, allez on se lance !

 Les mois qui ont suivi ont été un vrai challenge. On a dû apprendre très vite plusieurs boulots différents en même temps (et on a encore énormément à apprendre, #entrepreneurlife), et tout ça en travaillant à plein temps pour nos jobs respectifs. Et puis évidemment, il y a ce fameux Corona virus qui a débarqué et forcé toute l’Europe en confinement. Adieu les plans de lancement avec notre magasin éphémère prévu en mai ! On fera sans, on s’adapte, comme tout le monde autour de nous.

 Et puis enfin, le grand jour est arrivé : le lancement ! YCCA devient enfin réalité. Le site est là devant nous, avec nos premiers produits mis en ligne. Il nous reste encore beaucoup de travail et d’améliorations à porter pour étoffer ce projet (car avec Laura, nous n’aimons pas faire les choses à moitié), mais c’est tout de même un chouette début. Un début que l’on espère être le premier chapitre d’un très long livre à écrire avec vous.

 On espère en tous cas qu’YCCA vous plaira et que vous aurez envie de suivre son évolution, et pourquoi pas d’y participer.

 N’hésitez pas à nous faire part de vos questions, remarques et idées. On meurt d’envie d’avoir votre opinion sur tout ça.

 De gros bisous,

 Alicia, co-fondratrice de YCCA